Les pratiques illégales des « marchands de sommeil » sont bien connues des acteurs intervenants dans le champ de l’habitat, mais ce phénomène évolue et se confirme, dans un contexte où les difficultés d’accès au logement touchent des publics plus fragiles, plus vulnérables, qui se heurtent à la pénurie de logements adaptés. Tenter une définition à partir des constats est un exercice périlleux dans la mesure où le fait est multiforme, souterrain, évolutif et à la croisée des droits.