Les pratiques illégales des « marchands de sommeil » sont bien connues des acteurs intervenants dans le champ de l’habitat, mais ce phénomène évolue et se confirme, dans un contexte où les difficultés d’accès au logement touchent des publics plus fragiles, plus vulnérables, qui se heurtent à la pénurie de logements adaptés. Tenter une définition à partir des constats est un exercice périlleux dans la mesure où le fait est multiforme, souterrain, évolutif et à la croisée des droits.
L'Esprit de Gezi
(in)former
« Le principe d'un droit à l'information pour toute personne susceptible de demander un logement social et pour tout demandeur est affirmé » (loi Alur du 24 mars 2014). "Le public et les demandeurs disposent d'informations concernant les caractéristiques et la localisation du parc social, les indicateurs permettant d'estimer le délai d'attente moyen, ainsi que la liste des lieux d'accueil." (Décret du 12 mai 2015 relatif au dispositif de gestion partagée de la demande de logement social et à l'information du demandeur) L’Alpil, a fait appel à, Bertrand Gaudillère et Christina Firmino membres du collectif item pour la réalisation d’un objet multimédia sur les questions de l’accès à l’information. Si les informations existent, et que leur accessibilité est garantie par la loi, elles semblent être abstraites aux yeux des locataires que nous avons rencontré, qui ne savent pas où la trouver, ni véritablement à qui s’adresser pour l'obtenir.
(IN)DÉCENT
Accéder à un logement décent est un droit garanti par la loi depuis 2002. Pourtant, de très nombreux locataires sont confrontés à la « non décence » de leur logement. C’est d’autant plus vrai pour les personnes en situation de précarité socio-économique, qui, du fait des contraintes sévères d’accès au logement (cherté du parc locatif privé et embouteillage à l’entrée du parc locatif social), se retrouvent dans l’obligation de louer des habitations malgré leur état de dégradation. Les répercussions de ce mal logement sont multiples : problèmes de santé, coût excessifs des charges de chauffage, fragilisation des rapports locatifs et conflits entre les parties prenantes, etc.
L’Alpil, a fait appel à Catherine Monnet, journaliste/réalisatrice, Bertrand Gaudillère et Christina Firmino membres du collectif item pour la réalisation d’un objet multimédia afin de sensibiliser un large public aux questions relatives à l’indécence.
(In)décent from Collectif Item on Vimeo.