La question de la transmission au Rwanda, 30 ans après le génocide contre les Tutsis de 1994.
Produit pour Libération avec la journaliste Maria Malagardis.
La question de la transmission au Rwanda, 30 ans après le génocide contre les Tutsis de 1994.
Produit pour Libération avec la journaliste Maria Malagardis.
Depuis 2017, la province de Cabo Delgado, située dans le nord-est du Mozambique, est en proie à une insurrection djihadiste dirigée par le groupe Ansar Al-Sunna, localement connu sous le nom d'Al-Shabab (« les jeunes » en arabe), affilié à l'État islamique depuis 2019. Cette situation a engendré une grave crise humanitaire, avec plus d'un million de personnes déplacées, selon le HCR, rendant l'accès aux soins de santé et aux besoins essentiels extrêmement difficile.
En 2021, le site du mégaprojet gazier de la péninsule d'Afungi à Palma, partiellement exploité par Total Energies, a été attaqué. Selon le journaliste d'investigation Alex Perry, l'attaque a entraîné la mort ou la disparition de près de 1 200 personnes, faisant de cet incident l'un des plus meurtriers depuis les attentats du 11 septembre 2001.
Ces derniers mois, une résurgence des attaques a été observée, la situation se resserrant autour de Pemba, la capitale provinciale, où de nombreuses personnes déplacées ont trouvé refuge. L'armée mozambicaine n'a pas été en mesure de défendre cette région riche en ressources, malgré l'aide de l'armée rwandaise. Les conséquences de cette guerre sont dévastatrices.
Pour Linda, une habitante ayant fui les attaques à Cabo Delgado, « l'armée ne défend pas les villageois mais les ressources. »
Produit pour Le Monde Afrique avec la journaliste Margaux Solinas.
Reportage sur les conséquences du séisme dans la province d'Al-Haouz au Maroc, qui a causé près de 3 000 morts dans la nuit du 8 au 9 septembre 2023.
Pour Le Monde.
Entre 1969 et 1973, 1 050 hectares du parc national des Volcans au Rwanda ont été défrichés pour faire place à des plantations de pyrèthre, un insecticide naturel puissant. Aujourd'hui, ces fameuses plantes ne peuvent plus pousser au pied de la forêt mystique des Virunga, en raison du changement climatique et de la surpopulation. Le gouvernement a décidé de restaurer les arbres endémiques et les gorilles des montagnes à travers un projet d'extension du parc, estimé à plus de 255 millions de dollars. Le parc national des Volcans, créé en 1925, est le premier parc national en Afrique. C'est l'un des rares endroits où l'on peut observer les derniers gorilles des montagnes. Un safari pour passer une heure à leurs côtés coûte 1 500 dollars par personne. Le parc borde également la frontière sensible avec la République Démocratique du Congo (RDC), où un conflit fait rage derrière la chaîne volcanique. Des groupes rebelles armés sont en effet établis dans les Virunga, côté RDC, obligeant l'armée rwandaise à accompagner les touristes lors de leurs safaris.
Dans l'un des pays africains à la densité de population la plus élevée par kilomètre carré, la population augmente rapidement, et les villages remplacent les anciens champs de pyrèthre. À la suite de ce projet d'extension, de nombreux habitants doivent abandonner leurs terres et leurs maisons. Ils sont alors relogés dans des villages dits « modèles », construits de toutes pièces par le gouvernement. Bien que, depuis 2005, l'État rwandais consacre près de 10 % des revenus du tourisme à l'investissement dans les infrastructures pour les habitants locaux, cette expropriation perturbe profondément le mode de vie des villageois, les privant de leurs pratiques agricoles.
Produit pour La Vie avec la journaliste Margaux Solinas.
À Grenoble, l’association CoMet’ aide les femmes victimes de violence à reprendre confiance en elles et à s’émanciper, par la pratique de la randonnée.
Commande pour la Fondation de France.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, c’est près de 1,2 millions de réfugiés Ukrainiens qui ont été enregistré en Pologne. Les hommes n’étant pas autorisés à quitter le pays, les femmes se retrouvent bien souvent seules avec leurs enfants. Dans deux centres d’accueils de la région de Cracovie (Grabie et Wolno Nam), pendant que les enfants participaient aux sessions de jeux d’Amel-Humacoop, certaines d’entre- elles ont accepté de partager le récit de leurs exils.
Manifestations contre la présence militaire française au Mali.
Bamako, février 2022. Pour Le Monde.
En Pologne, depuis juin dernier, un mur de acier s'étend sur 186 kilomètres le long de la frontière biélorusse.
En effet, depuis avril 2021, le régime d'Alexandre Loukachenko exerce une pression migratoire sur cette frontière en organisant l'arrivée de migrants sur son territoire et en les poussant à rejoindre l'Europe. En 2021, près de 17 000 personnes ont tenté de franchir cette frontière. Bien que le nombre de tentatives ait considérablement diminué, des centaines de personnes continuent d'essayer de rejoindre l'Europe.
Pour empêcher les exilés d'entrer en Pologne, le gouvernement polonais a construit un mur anti-intrusion. Son coût est estimé à 350 millions d'euros. La frontière a également été militarisée et équipée de systèmes de surveillance électronique. Des scientifiques ont exprimé leurs inquiétudes quant aux conséquences environnementales, car le mur traverse la forêt de Białowieża, la dernière forêt primaire d'Europe, qui abrite un écosystème unique avec de nombreuses espèces protégées, comme le dernier bison d'Europe. Le mur a aussi divisé la population locale, profondément affectée par l'état d'urgence qui interdit l'accès, sur les 400 kilomètres de frontière, aux médias, aux ONG et aux personnes extérieures à la région de Podlachie.
Selon l'ONG polonaise "Grupa Granica", au moins 28 personnes sont mortes à cette frontière en tentant de rejoindre l'Europe.
Produit pour Le Monde.
Manifestations contre la présence militaire française au Mali.
Bamako, février 2022. Pour Le Monde.